Lomé : Un père abuse de ses 3 filles pour de l’argent

chambre
Partagez!

« L’argent est bon, mais Dieu est mieux : telle est l’unique leçon que l’on doit tirer dans cette époustouflante histoire réelle, qui fâcheusement se passe dans une famille à Lomé. L’une des victimes de cette histoire nous livre un de ses plus grands secrets. Elle et ses sœurs ont été dépucelées par leur propre père. Histoire !

P1000538 

Triste, inimaginable et honteux ! Telle est la conclusion à laquelle nous sommes parvenus à la fin de cette triste et vraie histoire. A jamais, les trois filles de cette famille modeste, de Bè, un quartier de Lomé, sont marquées par ce que leur père les a fait subir un soir du mois de Février. Et comme tout finir par se payer sur cette terre, ce dernier à connu une fin terrible. Il a beaucoup souffert avant d’être rappelé à Dieu. Le voir souffrir rendait ces victimes malheureuses. Il a tenté plusieurs fois de se donner la mort, ces filles étaient toujours arrivées à temps pour le sauver. Malgré tous ses défauts, elles l’aimaient quand même.

Il y a vingt ans, Jean Claude (le père) était très puissant. C’était l’une des personnes les plus respectées du pays. Très tôt dans sa vie, il a connu la gloire, la fortune. Il possédait plusieurs biens à l’intérieur du pays : des magasins, des stations d’essence, des taxis et plusieurs biens immobiliers. Il avait plusieurs femmes. La fierté pour ses filles d’avoir un père de son rang était visible sur leurs visages rayonnants et innocents.

 Mais ce dernier avait un problème avec les femmes. Elles le quittaient toute au bout de deux mois ; pourtant sa fortune suscitait de nombreuses candidates. Ses enfants, ses trois filles étaient toutes de mères différentes. Jean Claude changeait de femmes régulièrement. Dans cette atmosphère, impossible pour les filles d’être élevées par une des femmes de leur papa. Alors c’est à leur tante que cette mission fut confiée. Cette dernière n’avait pas d’enfant et s’occupait volontiers de ceux de son grand frère. Chose curieuse, c’est Eugénie, la tante qui prévenait Jean Claude à chaque fois que ce dernier devait se séparer d’une femme. Malgré la tristesse et l’amertume de se séparer de sa femme, Jean Claude exécutait les ordres sans contester.

La tante complice

A quatorze ans, Hélène, l’une des filles de Jean Claude, sur ordre de ce dernier, eut à faire la liste de tous ses besoins et de ceux de mes copines. En bon père Jean Claude n’a pas hésité à tout acheter. Le soir au coucher, Eugénie, la tante des filles obligeait Hélène à boire une boisson dont elle ignorait la composition, C’était une drogue. Dans la nuit, malgré l’état dans lequel elle était, Hélène sentit son père sur elle en train d’abuser d’elle. Elle entendait les pleurs et les encouragements de sa tante, mais ne pouvait, malheureusement pas réagir. A son réveil, elle était presque sûre d’avoir rêvé jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il y avait un changement. Elle était propre mais lorsqu’elle introduit son doigt entre ses cuisses, elle s’est rendu compte qu’elle a perdu sa virginité.

images-11

Comment expliquer ce changement dans son organisme ? Elle alla voir Tante Eugénie pour se confier à cette dernière. Celle–ci la traita de menteuse et la menaça même de dire à son père qu’Hélène avait un petit ami. Prise de peur, la jeune fille n’eut plus le courage d’en reparler.

La grande révélation

En 1996, d’après ce qu’on lui expliqua, Hélène compris que son père aurait couché avec une femme deux fois alors que ses génies le lui avaient interdit. Tous ses malheurs ont commencé. Il tombait souvent malade, malgré tous les sacrifices de bœufs, de poulets et de moutons, sa tante était désespérée. Elle se déplaçait régulièrement avec lui dans plusieurs villages pour voir des guérisseurs. Jean Claude a fini par perdre l’usage de ses bras et de ses jambes. Et selon la tante, il lui était interdit d’aller à l’hôpital car les génies ne supportaient pas les injections. Pendant quatre ans, les filles ont vu leur père souffrir tous les jours sans pouvoir l’aider. Elles avaient fini par comprendre que la fortune de ce dernier ne venait pas de Dieu et que c’est pour cela qu’il souffrait.

Chaque fois qu’il voyait une de ses filles, il pleurait longuement et lui demandait de sortir. De cette situation, les filles ne comprenaient pas grande chose. Elles étaient obligées d’attendre qu’il dorme avant d’entrer dans sa chambre. Tante Eugénie expliqua qu’il ne souhaite pas qu’on assiste à sa déchéance. Toutefois, les études des filles n’étaient pas perturbées de même que les affaires de leur papa qui prospéraient toujours bien malgré qu’il n’arrivait plus à s’en occuper. La chambre sentait mauvais parce qu’il faisait ses besoins sur lui. Personne, en dehors de ses filles, n’a pu le voir pendant ses quatre années de souffrance. La tante interdisait toute visite.

Un matin, la tante fait appel aux filles dans la chambre de papa. Il voulait nous parler. Il a fait des bénédictions et il a partagé tous ses biens entre la tante et les filles. L’atmosphère était difficile à supporter. Jean Claude demandait pardon pour tout ce qu’il a fait de mal puis d’avoua que c’était lui qui avait dépucelé toutes ses trois filles, dès l’âge de quatorze ans car c’était sur recommandation de ses génies. Il souffrait et il attendait qu’on lui pardonne pour mourir en paix. La tante suppliait en pleurant car sans le pardon des filles, Jean Claude ne pouvait être libéré. En chœur, ses filles lui ont pardonné.

Prosper A.

Comments

commentaires

Actualité africaine

About the Author

Prosper Akouegnon
Prosper possède 15 ans d'expérience dans le journalisme. Il a précedemment travaillé pour le journal le Républicain et Le Scorpion Akéklé à Lomé. Devant la montée en force de la presse en ligne et la chute des presses traditionnelles, il décide de monter le site d'information en ligne AfricTelegraph en 2015 et s'installe au Gabon.

Be the first to comment on "Lomé : Un père abuse de ses 3 filles pour de l’argent"

Laisser un commentaire