Gabon: des conditions réunies pour une élection libre et transparente

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Toutes les conditions sont réunies au Gabon pour des élections libres et transparentes. C’est une première en Afrique Centrale. De nombreux observateurs ont été invités en provenance de plusieurs pays et organisations internationales. L’ONU, l’Union Européenne (UE), l’Union Africaine (UA), les Etats Unis et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en sont les principales.

Pour l’UE, pas moins de soixante observateurs seront présents pour surveiller cette élection. La délégation est conduite par Marya Gabriel. C’est une politicienne d’origine bulgare, qui siège au parlement européen. Elle déclarait récemment sur les ondes de RFI:  « Je veux être très claire : nous ne sommes pas là pour faire caution de quoi que ce soit. Nous ne sommes pas là pour juger, pour valider. Nous sommes là pour fournir une analyse impartiale et détaillée de l’ensemble du processus électoral ».

L’Union Africaine a pour sa part déployé près de quarante observateurs de différentes nationalités. Objectif: « fournir une information précise et impartiale sur l’ élection présidentielle au Gabon, à travers une évaluation globale, et de proposer des recommandations pour l’amélioration des futures élections afin de contribuer à assurer la tenue d’élections transparentes et crédibles’’.

Pour les Etats Unis, ce sont les observateurs de l’ONG National Democratic Insitute qui seront déployés sur l’ensemble du territoire gabonais.

Les objectifs de la mission d’observation

La mission des observateurs durera trois mois. Elle consiste à s’assurer que les temps de parole sont respectés sur les médias nationaux. De plus, ils devront vérifier que les libertés fondamentales ne sont pas bafouées. Parmi les activités de préparation, ils ont dû analyser le code électorale afin de maitriser parfaitement le fonctionnement du processus électoral. Le fonctionnement de l’administration électorale (CENAP), et la méthode d’inscriptions sur les listes électorales font aussi partie intégrante de leur travail. En outre, ils suivront avec beaucoup d’attention les campagnes électorales des différents candidats. Leurs rapports intégreront aussi leurs observations sur tout type de violences liées aux élections. Enfin, ils devront aussi travailler avec la société civile. De quoi remplir considérablement leur journée.

Par ailleurs, le jour du vote, ils devront examiner le scrutin. Parmi leurs activités, s’assurer entre autre que les votes aient été faits à bulletin secret et que la clôture du scrutin et des dépouillement des votes sont conformes.

Les observateurs resteront au Gabon pendant au moins deux mois après le vote. Cette élection présidentielle au Gabon est prévue le 27 août prochain. Les gabonais redoutent des violences post électorales. Sur Voxafrica ce vendredi, le candidat Jean PING n’a pas souhaité répondre à la question du journaliste: « Accepterez vous les résultats des urnes... »

Pour finir, les réseaux sociaux sont en ébullition depuis la publication de faux procès verbaux de bureau de vote proclamant Ali Bongo vainqueur de l’élection.

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Prosper Akouegnon
Prosper possède 15 ans d'expérience dans le journalisme. Il a précedemment travaillé pour le journal le Républicain et Le Scorpion Akéklé à Lomé. Devant la montée en force de la presse en ligne et la chute des presses traditionnelles, il décide de monter le site d'information en ligne AfricTelegraph en 2015 et s'installe au Gabon.

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  1. J aime les commentaires et nouvelles du monde

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