Françafrique : nostalgie d’un temps révolu.

Jean Ping et amis
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En 2040 la classe moyenne africaine atteindra les 900 millions de personnes. Quelles incidences sur un continent en pleine évolution ?

Avec près de 80% des richesses mondiales, l’Afrique peut prétendre légitimement à cette mutation. Ce continent deviendra maître de son destin, et offrira à son peuple un meilleur partage des richesses. Ses populations aspirent à de meilleures conditions de vie, une meilleure éducation, et à un meilleur accès à la santé… Les ingrédients d’une mutation sociale, sociétale, économique et industrielle sont réunis.

Certains pays ont déjà entrepris ce virage. C’est le cas du Ghana, du Botswana, de la Namibie, de l’Ethiopie, …et maintenant le Gabon.

Tant de richesses ne peuvent qu’attirer les convoitises de certains nostalgiques d’un temps définitivement révolu.

Ils persistent à penser que l’Afrique ne peut se réaliser toute seule. Selon eux, seuls de bienveillants conseillers sont à même de veiller au bon devenir de ce continent, sous réserve de juteuses gratifications financières.

Alors lorsqu’une voix s’élève pour dire stop à une république des enveloppes, les bienveillants crient au loup… « C’est un dictateur, élections truquées, coup d’état, bien mal acquis… » autant de qualificatifs qui faisaient la complaisance d’un certain pré carré.

Le Gabon n’échappe pas à la règle. Ali Bongo a dit stop et c’est bien là son tort…

Les critiques fusent de toute part, « il n’est pas gabonais, il perpétue la dynastie clanique, il pille le pays…». Ses ennemis d’aujourd’hui étaient les amis d’hier, l’avidité fait sortir le loup du bois.

Ainsi l’opposition fait feu de tout bois sous les conseils avisés d’un ami bien mal acquis, Robert Bourgi, lequel n’a pas hésité à instrumentaliser un Jean Ping qui se rêve de revêtir le costume de Président alors qu’il n’est que la marionnette d’un « club d’experts » tristement nommé le Club Zimbabwe.

En effet, composé de nostalgiques des réseaux Foccart, Messieurs Jean Ping, Robert Bourgi, Altit… le Club Zimbabwe n’a d’autre objectif que de rétablir la république des mallettes et vendre le pays aux plus offrants quitte à provoquer le chaos dans une population touchée de plein fouet par la baisse des prix du pétrole et une crise internationale.

Bref, c’en serait presque risible de pathétisme s’ils n’étaient pas prêts à déstabiliser le pays pour assouvir une vengeance personnelle.

Aussi, cessez de fabriquer de fausses preuves,  et de salir le Gabon et son peuple. Ce sont de biens piètres mensonges, soyez digne d’une fonction à laquelle vous aspirez.

« Nous, gabonais sommes un peuple libre et demain nous nous exprimerons dans les urnes afin de mettre fin à cette mascarade et crier haut et fort que nous sommes maîtres de notre destin, n’en déplaise à ceux dont le patriotisme rime avec devises », ont lancé la majorité des gabonais rencontré à Libreville.

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About the Author

Lazard Obiang
Lazard possède 10 ans d'expérience dans le journalisme en ligne. Il s'occupe pour AfricTelegraph de l'actualité politique et économique au Cameroun, au Gabon et au Congo. Il travaille avec différentes presse en ligne au Gabon notemmant lenouveaugabon.com.

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